NOM: ABADI
PRÉNOM: Boubekeur
DATE DE NAISSANCE: 22/05/1956
SEXE: Masculin
NATIONALITÉ: Algerienne
DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION: 05/06/1996
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION): Boubekeur a été arrêté sur son lieu de travail
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT): Boubekeur a été arrêté par deux agents de la sécurité militaire en civil et et armés
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:
Boubekeur était marié. Il était chef de la division de la comptabilité de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI). Il était aussi secrétaire général du syndicat au sein de l’OPGI.
Le 5 juin 1996, vers 14h, deux individus se sont présentés à l’OPGI. Ils se sont fait passer pour des proches parents de Boubekeur. Ce dernier n’était pas encore arrivé, ils l’ont attendu dans son bureau. Boubekeur est finalement arrivé 30 minutes plus tard. Ses collègues de travail l’ont vu sortir de son bureau avec les deux individus, armés, en ayant l’air effrayé sans pouvoir dire un mot. En sortant, il a discrètement dit à un de ses collègues que s’il ne revenait pas avant 16h, il le chargeait de remettre à sa famille un sachet qui contenait de l’argent se trouvant dans son bureau.
Selon des informations obtenues par la famille, Boubekeur a été aperçu à la caserne Bouzid à Bouzareah, deux mois après son enlèvement. Depuis lors, il est porté disparu.
La famille a été convoquée au mois de février 2003, par la police de Bab-El-Oued pour l’informer que des recherches étaient entreprises concernant la disparition de Boubekeur. Mais aucune suite n’a été donnée.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:
La famille a déposé plainte auprès du tribunal de Bab-El-Oued, le 29 décembre 1996.
Elle a aussi adressé une lettre aux autorités concernées : au Médiateur de la République, au Ministre de la Justice, au Président de l’Observatoire National des Droits de l’Homme, au Procureur Général près la Cour d’Alger, au Ministre de l’Intérieur, à la sûreté de la Wilaya d’Alger, au Chef du Gouvernement et au Président de la République.
RÉPONSE DES AUTORITÉS:
Aucune réponse n’est donnée par les autorités. RAPPORT
ORGANISATION: Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie
ADRESSE DE L´ORGANISATION: 112 rue de Charenton 75012-Paris-France
DATE : 05/06/2014