AYOUCH Houari

Houari AYOUCH est né le 24 avril 1975. Il était célibataire et paysan.

HISTOIRE DE LA DISPARITION

  
Houari travaillait comme paysan. Célibataire, il vivait à Douar Ben Salah, à Oued el Alleug dans la wilaya de Blida.

Le 30 décembre 1997, vers 16h, des militaires du secteur de Bou Smail, en uniformes et armés, ont encerclé le village de Ben Salah pour un ratissage. A ce moment-là, Houari travaillait au champ aves l’un de ses frères, Mohamed. En les apercevant, des militaires se sont dirigés vers eux, et ont ordonné à Houari et son frère de les suivre. 

C’est en ne voyant pas leurs deux fils rentrer que les parents de Houari et de son frère se sont inquiétés. Le lendemain, la famille a été informée des arrestations survenues la veille dans le village.

La mère de Houari, Kheira, s’est donc rendue à la caserne militaire la plus proche afin de se renseigner sur l’arrestation de ses fils. Mais une fois sur place, les militaires ont nié avoir arrêté Houari et Mohamed.

Quelques jours plus tard, des personnes qui avaient été arrêtées le même jour que Houari sont libérées et informent la famille Ayouch que toutes les personnes arrêtées le 30 décembre ont été emmenées à la caserne militaire de Bou Smail. Selon ces personnes, Houari et son frère n’auraient passé que deux nuits dans cette caserne et auraient été emmenés le troisième jour vers un endroit inconnu.

La famille a recherché Houari et Mohamed dans les casernes militaires et dans les gendarmeries d’Alger, Blida et Tipaza, mais sans aucun résultat.

INITIATIVES DE LA FAMILLE

 
Le 2 juin 1997 une plainte a été envoyée au Procureur Général du Tribunal de Tipaza.

Des lettres ont été envoyées au Président de la République, ainsi qu’au Médiateur de la République, au Ministère de la Défense, au Ministre de la Justice, au commandement du secteur militaire de Blida et de Tipaza, ainsi qu’au Chef de Brigade de la gendarmerie de Koléa.

Le 1er juin 2003, le père de Houari a envoyé une lettre au Chef du Gouvernement, au Président de la CNCPPDH et au Ministre de l’Intérieur.