BENAMEUR toufik

NOM:   BENAMEUR
PRÉNOM:   toufik
DATE DE NAISSANCE:   31/05/1970
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Cité Maâsouma Bouinan à Blida.
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   19/05/1995
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION):   Sur son lieu de travail, dans une villa à Chebli
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT):   Des militaires de Bouinane
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  
Toufik était maçon. Le 19 mai 1995, il se trouve sur son lieu de travail avec Djamel Chetiteh, un autre maçon. Ils sont tous les deux arrêtés vers 8h par des militaires de Bouinane. Ils construisaient tous les deux une maison, située à côté d’une villa inoccupée mais qui était apparemment visée par les militaires de Bouinan. Selon les dires, les militaires seraient en effet spécialement venus pour procéder à des interpellations de personnes qui auraient habitées cette villa.

Toufik et Djamel sont embarqués et sont conduits à la caserne de Bouinan où ils passent la nuit. Le lendemain, ils sont transférés à la caserne de gendarmerie de Houch Chnou, dans laquelle ils passent 15 jours et où ils sont torturés.

Toufik a ensuite été transféré à Blida. Djamel lui, est passé devant le tribunal civil de Boufarik et a été condamné à un an de prison.

Quatre ans plus tard, un homme qui avait était détenu à la prison civile de Blida, a informé la famille Benameur qu’il avait passé ces 4 années avec Toufik dans la même cellule. Il a par ailleurs ajouté que Toufik et ses deux autres co-détenus devaient être transférés à la prison d’El Bayadh.

La mère s’y rendu mais les gardiens lui ont dit qu’il n’avait pas de détenu de ce nom là.

Toufik avait déjà été arrêté auparavant, soit  le 17 janvier 1995, avec d’autres personnes, par les militaires de Bouinan. Ils avaient tous été torturés et relâchés cinq jours plus tard.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:  
Kheira, la mère de Toufik, a multiplié les recherches dans les casernes et les prisons d’Oran. Des lettres ont été envoyées aux instances nationales concernées.
RÉPONSE DES AUTORITÉS:  
Aucune réponse n’a été donnée par les autorités.
RAPPORT
ORGANISATION:   CFDA
ADRESSE DE L´ORGANISATION:   112 rue de charenton, 75012, Paris, France
DATE :   11/12/2015