BOUKHATEM Ahmed

NOM:   BOUKHATEM
PRÉNOM:   Ahmed
DATE DE NAISSANCE:   25/12/1947
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Avenue de la Mosquée Douar El Hamar N°1 Gdyel
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   13/12/1994
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION):   A la mosquée
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT):   Des agents de la sécurité militaire
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  
Ahmed était chef électricien à la DNC. Marié et père de famille, il vivait avec sa famille dans la commune de Gdyel. 

Le 13 décembre 1994 vers cinq heures du matin, des agents de la sécurité militaire ont arrêté Ahmed alors qu’il se trouvait à la mosquée. Les militaires ont également perquisitionné le domicile familial et cassé de nombreux biens appartenant à la famille. Ils ont également confisqué ses outils de travail. Ils sont revenus à plusieurs reprises après son arrestation faire des perquisitions.

Fatima l’épouse d’Ahmed, a reçu une convocation de l’armée pour qu’elle se présente à la daïra de Gdyel. Plusieurs sources (un commissaire, un imam, un représentant de la wilaya et un “repenti”) lui ont déclaré que son mari avait été amené à l’hôpital pour être soigné et qu’il était mort. Elle n’a pas cru à ces allégations et s’est rendue deux fois au domicile du “repenti” pour lui poser des questions et savoir comment son mari avait été blessé, et à quel hôpital il avait été transféré. Suite à sa seconde visite, Fatima a été convoquée par la sécurité militaire car le “repenti” avait porté plainte contre elle pour harcèlement. L’épouse a expliqué qu’elle cherchait à retrouver son mari mais les militaires ne lui ont donné aucune information.

Fatima n’a jamais appris la vérité sur le sort de son mari. Suite à sa disparition, elle s’est retrouvée dans une situation de grande précarité. Elle a vendu tous ses bijoux pour subvenir aux besoins de sa famille, et vend du couscous pour gagner un peu d’argent. Afin d’aider leur mère financièrement, les enfants ont arrêté l’école à l’âge de 14 ans.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:  RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

RAPPORT
ORGANISATION:   Collectif des familles de Disparu(e)s en Algérie (CFDA)
ADRESSE DE L´ORGANISATION:   112, rue de Charenton 75012 Paris France
DATE :   07/06/2007