BOUKHETACHE Maamar

NOM:   BOUKHETACHE
PRÉNOM:   Maamar
DATE DE NAISSANCE:   13/05/1972
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   cité BOUNAAM Djillali Bt 70, n°06, wilaya de Blida
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   12/02/1995
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION):   Au domicile familial
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT):   Des agents de la sécurité militaire et des policiers
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  
Célibataire, Maamar vivait au domicile familial situé à la cité Bounaam Djillali dans la wilaya de Blida. Il était menuisier.

Dans la nuit du 15 février 1995, des agents de la sécurité militaire accompagnés de policiers en tenue officielle et le visage cagoulé, se sont présentés au domicile de la famille Boukhetache. Maamar leur a ouvert la porte et leur a dit d’entrer. Environ 5 policiers et militaires sont entrés, les autres sont restés dehors. Ils ont fouillé toute la maison, notamment la chambre de Maamar. Ils lui ont ensuite demandé de les suivre et lui ont dit qu’ils voulaient seulement l’interroger et qu’il serait relâché rapidement. Les policiers l’ont embarqué dans leur véhicule et ont pris avec eux tous ses papiers (passeport, carte d’identité et permis de conduire).

Sidi Moussa Ahmed l’a vu à Houch Ch’nou, alors qu’il était lui même détenu dans cette caserne. Il en a informé la famille de Maamar dès sa libération. Maamar aurait ensuite été transféré à la prison de Chlef, d’après des informations obtenues par la famille.

Par la suite, la famille n’a eu aucune nouvelle information.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:  
Le 28 juillet 1998, le père du disparu, Abdel Boukhetache, a déposé une plainte auprès du Médiateur de la République, afin de demander une intervention pour localiser son fils.

Trois autres plaintes ont également été déposées par le père du disparu le 28 juillet 1998 auprès du Ministère de la Justice, du Procureur Général du tribunal de Blida et enfin auprès du Président de la République algérienne.
 RÉPONSE DES AUTORITÉS:  
Le mardi 21 janvier 1997, suite à la demande du Procureur Général auprès du tribunal de Blida et selon la décision datée du 4 novembre 1996, le chef de la sécurité de Blida a déclaré avoir reçu dans son bureau le père du disparu et l’avoir informé que les recherches effectuées pour retrouevr son fils n’avait abouti à aucun résultat.

Le 7 mars 2000, le père du disparu a reçu une réponse négative venant du Ministère de l’Intérieur, concernant la requête déposée auprès du bureau d’accueil de la wilaya de Blida. Les recherches pour retrouver Maamar n’avaient, là non plus, donné aucun résultat.

RAPPORT
ORGANISATION:   Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA)
ADRESSE DE L´ORGANISATION:   112 rue de Charenton, 75012 Paris, France
DATE :   04/08/2014