BOUMENDIL Ali

NOM:   BOUMENDIL
PRÉNOM:   Ali
DATE DE NAISSANCE:   29/07/1965
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Cité Aïn Lahdjar, commune de Fouka, wilaya de Tipaza
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   10/07/1995
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION):   A la gendarmerie de Fouka
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT):   Des brigadiers de la gendarmerie de Fouka
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  
Ali vivait au domicile familial, dans la cité d’Aïn Lahdjar, commune de Fouka dans la wilaya de Tipaza. Il était maçon.

Le jour de sa disparition, Ali se trouvait à la gendarmerie de Fouka où il s’était rendu pour récupérer ses papiers. En effet, quelques jours auparavant, Ali avait tenté de s’interposer dans une dispute entre un couple marié. Des gendarmes étaient alors intervenus, dont le chef Gherdiss, avaient procédé à un contrôle d’identité et avaient gardé les papiers d’Ali. Il s’était rendu trois fois de suite à la gendarmerie de Fouka afin de récupérer ses papiers, mais en vain.

Dans l’après-midi du 10 juillet 1995, Ali se rend pour la quatrième fois à la gendarmerie accompagné de sa mère qui l’attend dehors. Ne voyant pas son fils ressortir, sa mère décide d’aller demander ce qu’il se passe. Les gendarmes lui répondent qu’ils ne détiennent pas son fils et qu’ils ne l’ont jamais vu. La famille n’a plus jamais eu de nouvelles d’Ali depuis.

Des cas similaires se sont déroulés dans la commune de Fouka, où suite à une convocation, des personnes se rendaient à la gendarmerie et disparaissaient.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:  
La mère du disparu a déposé une plainte auprès du Tribunal de Koléa le 16 juin 1996.

Le 29 août 1998 plusieurs courriers ont été envoyés au Médiateur de la République, au Ministre de la Justice et enfin au Président de la République.

Yamina BOUMENDIL, l’épouse du disparu, a demandé un jugement de disparition le 7 octobre 1998 au Tribunal de Koléa. Le jugement a été rendu le 26 mai 1999.

Des recours auprès de l’ONDH et du Parti des travailleurs ont également été effectués le 29 août 1998.
RÉPONSE DES AUTORITÉS:  
Aucune réponse n’a été donnée par les autorités.

RAPPORT
ORGANISATION:   Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA)
ADRESSE DE L´ORGANISATION:   112 rue de Charenton, 75012 Paris, France
DATE :   04/08/2014