NOM: BOUTEBAL
PRÉNOM: Noureddine
DATE DE NAISSANCE: 12/06/1969
SEXE: Masculin
VILLE DE RESIDENCE: Bouinan, dans la wilaya de Blida
NATIONALITÉ: Algerienne
PIÈCE D’IDENTITÉ: Extrait de naissance (n°243)
DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION: 26/03/1994
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION): Au siège de la gendarmerie de Bouinan, wilaya de Blida
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT): Brigades de la gendarmerie de Bouinan
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:
Noureddine était un jeune maçon âgé de 24 ans. Il vivait avec sa famille dans le centre de la commune de Bouinan.
Le 26 mars 1994, Noureddine a été convoqué à la gendarmerie de Bouinan. Il s’y est rendu accompagné de son père et a été arrêté.
Après son arrestation, il aurait passé vingt jours emprisonné au siège de la gendarmerie avant d’être transféré à la gendarmerie de Birtouta, dans la Wilaya d’Alger, où il aurait été détenu pendant deux mois. Un prisonnier qui a été relâché affirme l’y avoir vu pour la dernière fois.
Noureddine n’avait jamais eu de problème avec les forces de l’ordre mais les gendarmes de Bouinan s’étaient rendus chez lui à plusieurs reprises afin de questionner son père à propos d’un oncle qui avait rallié les groupes armés islamistes en 1993 et qui avait ensuite été abattu en 1995. Le père de Noureddine avait été franc avec les gendarmes leur disant qu’effectivement son frère avait rejoint les groupes armés mais qu’il n’avait plus de contact avec lui depuis.
Deux amis de Noureddine ont été arrêtés par les gendarmes de Bouinan à la même période et sont eux aussi encore portés disparus. Il s’agit de Mohamed Kichah, arrêté le même jour que lui et transféré aussi à la prison de Birtouta, et de Nabil Zenbout, arrêté trois jours auparavant.
Le père de Noureddine l’a recherché partout mais sans résultat. Il reste depuis sans nouvelle de son fils.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:
Plainte envoyée par le père du disparu au Médiateur de la République d’Alger.
Lettre envoyée le 16 décembre 1995 au Ministre de la Justice.
Lettres envoyées au Procureur de la République près le Tribunal de la commune de Boufarik et au Procureur Général près de la Cour de Blida.
Lettres envoyées au Président de la République le 6 septembre 1998 et au Wali de la Wilaya de Blida.
Lettre envoyée au chef de la brigade de la gendarmerie nationale de la Wilaya de Blida le 8 août 1996 et au chef de la brigade de la gendarmerie nationale de la commune de Birtouta.
Lettre envoyée le 6 septembre 1998 au chef de la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH).
RÉPONSE DES AUTORITÉS:
Non.
RAPPORT
ORGANISATION: Collectif de Familles de Disparus en Algérie (CFDA)
ADRESSE DE L´ORGANISATION: 112, rue de charenton, 75012, Paris – France
DATE : 21/05/2015