DRIF Omar

NOM:   DRIF
PRÉNOM:   Omar
DATE DE NAISSANCE:   29/11/1968
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Berbessa
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   09/06/1968
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLÈVEMENT, OU LIEU OÙ LA PERSONNE DISPARUE A ÉTÉ VUE POUR LA DERNIÈRE FOIS.( VILLE / RÉGION):   Dans une rue à Koléa, à quelques mètres de son atelier

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DÉPANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT):   Des gendarmes de Chaïba et deux gardes communaux

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

Omar avait 27 ans au moment de la disparition. Il était célibataire et était propriétaire d’un atelier de menuiserie à Kolea qu’il avait ouvert grâce au financement de ses emplois de jeunesse.

Le 9 juin 1995 à 15h, quatre mois après l’arrestation de son frère Allal, Omar a été arrêté par les gendarmes de Berbissa. Il rentrait chez lui après sa journée de travail accompagné de quelques amis lorsqu’il a été interpellé par les gendarmes. Ils étaient en uniformes, armés et dans des véhicules officiels.

Après avoir appris la nouvelle, la mère d’Omar et sa fille Fatma se sont rendues le jour même à la Brigade de gendarmerie afin de savoir si Omar afin d’en connaitre plus sur l’arrestation d’Omar.

Le chef de la Brigade, sur un ton ironique, leur a confirmé qu’Omar était bien là. Khoukha, la mère d’Omar, lui a donc demandé quels étaient les accusations portées contre son fils. Le chef de la Brigade a évasivement sous-entendu qu’Omar a été dénoncé par quelqu’un mais qu’il serait relâché après l’enquête. Il n’a pas donné d’autres précisions.

Depuis le jour de son arrestation, sa famille n’a eu plus de nouvelles de la part des autorités, malgré les nombreuses lettres et plaintes envoyées. En 1996, la famille a entendu une rumeur selon laquelle Omar se trouverait dans un camp dans le Sud.

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

Des plaintes ont été déposées auprès du Procureur général près le Tribunal de Koléa le 27 août 2006, le 21 février 2007 et le 15 décembre 1997.

D requêtes ont été adressées au Président de la République, au Chef du gouvernement, au Président de la CNCPPDH, au Ministre de l’Intérieur et au Ministre de la justice en 1997, 1998, 1999, 2005, 2006, 2007, 2009. Les plus récentes datent du 12 juin 2011.

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

La famille a seulement reçu une lettre leur demandant de suivre la procédure d’indemnisation dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.Non