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KICHAH Mohamed

NOM:   KICHAH
PRÉNOM:   Mohamed
DATE DE NAISSANCE:   17/01/1970
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Bouinan, dans la wilaya de Blida.
NATIONALITÉ:   Algerienne
PIÈCE D’IDENTITÉ:   Extrait de naissance (n°181 / 278898)
DATE DE DÉLIVRANCE:   26/03/1994

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   
26/03/1994

LIEU DE LA DISPARITION :   devant son domicile à Bouinan, dans la wilaya de Blida.

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   brigades de la gendarmerie de la commune de Bouinan

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

Mohamed Kichah était un jeune âgé de 24 ans qui venait de terminer son service militaire et travaillait dans une usine de plastique.

Le 26 mars 1994, en début d’après-midi, une vingtaine de gendarmes de la commune de Bouinan sont venus à bord de 3 ou 4 véhicules, armés, à la recherche de Mohamed au domicile familial. En agissant brutalement, ils ont demandé à son petit frère où il se trouvait. A ce moment-là, Mohamed était sur le chemin de retour de son travail. A peine arrivé chez lui, les gendarmes l’ont arrêté devant sa porte, en présence de sa famille ainsi que des voisins.

Il a été emmené à la gendarmerie de Bouinan, où il a passé deux mois avant d’être transféré à la prison de la brigade de Birtouta, dans la wilaya d’Alger, où il aurait été détenu 3 mois. Un an après, certaines sources affirment l’avoir vu au Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Blida (aussi appelé Haouch-Chnou). Depuis, sa famille n’a plus eu de nouvelles de lui.



Deux amis de Mohamed ont été arrêtés par les gendarmes de Bouinan à la même période et sont toujours portés disparus. Il s’agit de Noureddine Boutebal, arrêté le même jour que lui et aussi transféré à la prison de Birtouta, et de Nabil Zenbout, arrêté trois jours auparavant.

La famille de Mohamed Kichah a essayé sans cesse d’obtenir des informations sur lui auprès de différents organismes. Son père a été menacé par les gendarmes lorsqu’il faisait des recherches. Tombé malade, il est décédé en 1999 en prononçant le nom de son fils.

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

La plainte déposée par la famille du disparu auprès du tribunal de Boufarik a été classée sans suite.

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