MERZOUG Noureddine

NOM:   MERZOUG
PRÉNOM:   Noureddine
DATE DE NAISSANCE:   08/01/1963
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Hai El-Badr, Oran
NATIONALITÉ:   Algerienne
PIÈCE D’IDENTITÉ:   CNI
NO:   691354
DATE DE DÉLIVRANCE:   25/12/1994

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   08/08/1995

LIEU DE LA DISPARITION :   Dans une caféteria devant l’entrée de l’hôpital d’Oran, à Oran.

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   Agents de la sécurité militaire

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

 Le 8 août 1995 à 8 heures du matin, Noureddine prenait un café à la caféteria de l’hôpital située juste à l’entrée de l’hôpital où il travaillait, lorsque deux hommes en civil sont venus à bord d’un fourgon de marque Renault et se sont dirigés vers lui.

Ils lui ont demandé calmement de les suivre. Ils ont fait monter Noureddine dans le fourgon et sont repartis. 

Il y avait des témoins de l’arrestation qui ont confirmé que les responsables de l’arrestation étaient des agents de la sécurité militaire et qu’ils ont arrêté Noureddine sans violence. 

A 11 heures, les deux collègues de Noureddine se sont rendus chez le père pour l’informer de l’arrestation de son fils Noureddine à l’hôpital d’Oran. 

Le père de Noureddine était officier de police au commissariat de police de la cité El Badr (ex quartier Boulanger). Il est donc immédiatement parti à la recherche de son fils au commissariat.

A 13h, le père a vu son fils dans ce même commissariat où lui même travaillait, alors qu’il était interrogé par des policiers. Un des agents de la police l’a rassuré en lui disant que son fils était là pour un banal interrogatoire et qu’il serait relâché aussitôt.

Noureddine a demandé à son père d’aller lui chercher un sandwich. Lorsque le père de Noureddine est revenu avec le sandwich, Noureddine n’était plus là. Les policiers ont profité de l’absence du père pour faire sortir Noureddine par la porte arrière du commissariat.

Lorsque le père a chercé à comprendre, les policiers lui ont dit de rentrer chez lui et que Noureddine serait relâché dès que l’enquête aura aboutie. Mais à ce jour, Noureddine est porté disparu. 

D’après les collègues du père, Noureddine aurait été incarcéré à la prison de Dar El Beida. Un an après, un autre collègue du père de Noureddine a affirmé avoir vu son fils, hospitalisé à l’hôpital Emir Abdelkader, portant des traces de torture. Mais le père n’a pas trouvé le nom de son fils sur les registres de l’hôpital. 

Entre 1999 et 2000, la soeur de Noureddine a été informée par sa voisine que son frère avait été détenu avec Noureddine à la prison d’Oran surnommé El Casbah. La famille s’est rendue à cette prison mais s’est encore une fois heurtée à un mur. 

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

Le 21/10/1999, Merzoug Frih a adressé une requête au préisdent de la ligue algérienne des Droits de l’Homme.


Le 13/08/2002, Merzoug Frih a adressé une demande d’intervention au délégué de la Commission nationale des Droits de l’Homme à Alger.

 
Le 17/06/2006, Merzoug Frih a envoyé une requête auprès du président de la Cour d’Oran.


Le 03/06/2009, Merzoug Frih a adressé une lettre à SOS Disparus.


Le 04/03/2015, Mohamed Merzoug (le frère du disparu) a adressé une plainte auprès du président de la Cour d’Oran. 


Le 29/04/2016, Mohamed Merzoug a adressé une demande d’ouverture d’enquête sur la disparition de Merzoug Noureddine, au Procureur de la Cour d’Oran. 


Le 29/04/2016 Mohamed Merzoug a adressé une demande d’attestation de disparition de Merzoug Noureddine, au Procureur de la Cour d’Oran.


Le 15/02/2016 Zoulikha (mère) a adressé une demande du constat de disparition au chef de gendarmerie d’Oran. 

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

 Aucune