SELLEF Kheira

NOM:   SELLEF
PRÉNOM:   Kheira
DATE DE NAISSANCE:   17/04/1937
SEXE:   Masculin
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   21/10/1995

LIEU DE LA DISPARITION :   au domicile de sa sœur

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   les garde communaux de Fouka

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

 Le 19 aout 1997, les forces de l’ordre se présentent chez Kheira SELLAF,  prétendant qu’ils étaient des collègues de Ben Sakran, sergent-chef à la Sécurité Militaire de Boufarik, fils de SELLAF Fatima qui se trouvait chez sa sœur Kheira résidant à Koléa. Les Policiers entrent et demandent après SELLAF Fatima. Cette dernière était au marché. Lorsqu’elle est rentrée du marché les policiers qui l’attendaient lui ont demandé de les suivre et ils ont emmené en même temps sa sœur Kheira ainsi qu’un cousin qui se trouvait là, Mohamed Mekidiche. Ils ont été emmenés tous les trois à la caserne de la 2ème région militaire, aux amandiers.

Fatima, Kheira et Mohamed Mekidiche ont été relâchés trois jours plus tard sur l’autoroute d’Alger. Tous ont été soumis au même interrogatoire : « Qui sont les gens qui venaient à la maison pour se réunir ? » la mère a dit en connaître un qui avait été un camarade de classe de son fils.

Une année plus tard, les garde communaux de Fouka sont revenus au domicile de Fatima et l’ont arrêté ainsi que sa sœur Kheira. Elles ont toutes les deux été embarquées dans les véhicules des gardes communaux et ne sont plus rentrées chez elle.

Houria, une voisine qui était restée un mois en détention avec les deux sœurs SELLEF,  apprendra à la famille ce que les deux sœurs ont vécu. Elle raconte que les deux sœurs ont été torturée à l’électricité et subi d’autres formes de torture aussi diabolique les unes que les autres.

En 2001, une voisine a dit à la famille que les deux sœurs étaient détenues à Gdyel mais la famille n’a jamais pu en savoir plus à ce jour malgré toutes les recherches effectuées.

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

 -Une plainte à Mr président du bureau de disparu le 11 /10 /1998 établie par sa femme

-Une plainte à la C NCPPDH le 28 / 02 / 2001 établie par sa femme, reçue la réponse le 20/03/2002

– Une plainte à la CNCPPDH établie par sa femme, reçue la réponse le 09/04/2002

– Un jugement de disparition au tribunal de Koléa à la chambre des affaires personnelles le 30/03/2002

– Un jugement ou il donne le droit à sa femme de gérer les biens de son mari le 09/0 /2002

– Reçue une somme d’argent le 29/04/2002 par le tribunal de Koléa chambre des affaires personnelles de l’affaire du 11/09/2002