TADJROUNI Kamel

NOM:   TADJROUNI
PRÉNOM:   Kamel
DATE DE NAISSANCE:   27/02/1966
SEXE:   Masculin
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   02/01/1996

LIEU DE LA DISPARITION :   Kamel se trouvait au quartier, devant la mosquée Ketchaoua

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   Des policiers en civil

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

Tadjrouni Kamel est né le 27 février  1966 à Bad El Oued.

Il travaillait dans une entreprise publique au port d’Alger et il était également comédien.  Kamel  aimait beaucoup le sport en particulier le football. Il était fan du Mouloudia Chàabia (MCA).

En 1988, la famille Tadjerouni a déménagé à Sidi Moussa mais Kamel n’a jamais pu vraiment quitter le quartier de Bab El Oued où il est né et où il a passé toute son enfance. Il était hébergé chez son grand frère, Abdelkrim, résidant à Zghara.

En décembre 1995, quatre policiers en civil se sont présentés sur son lieu de travail et ont demandé où se trouvait le bureau de Kamel. Kamel étant en congé de récupération, ils sont repartis sans donner aucune explication et sans laisser e convocation.

Lorsque Kamel est rentré de congé, ses collègues l’ont informé de la visite de la police. Kamel était effrayé mais ses amis l’ont rassuré en lui disant que ce n’était peut être qu’une simple formalité liée à l’arrestation de deux de ses amis : Ferrad Sofiane qui a été relâché quelques jours plus tard, et Amad Omar, porté disparu à ce jour.

Le 2 janvier 1996, Kamel se trouvait au quartier, devant la mosquée Ketchaoua, lorsqu’il a été interpellé par quartes agents de la sécurité en civil venus à bord d’une voiture beige de marque Nissan Patrol.  Les policiers se sont garés, ils sont descendus de voiture, se sont rués sur Kamel, lui ont passé les menottes et l’ont jeté dans leur voiture.

Depuis ce jour, la famille de Kamel n’a plus jamais eu de ses nouvelles malgré toutes les recherches effectuées par son père aujourd’hui décédé, et son frère ainé Yousef.

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

 – Plainte au procureur général du  tribunal de Boufarik.

– Plainte au procureur général du  tribunal d’El Harrach.

– Plainte au procureur général du  tribunal de Blida.

– Plainte au ministère de la justice.

– Plainte à la gendarmerie de Sidi Moussa.

– Plainte à l’ONDH.

– Une  requête a été adressée à la CNCPPDH.

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

 Aucune réponse.