ZAHI Abderrahmene

NOM:   ZAHI
PRÉNOM:   Abderrahmene
DATE DE NAISSANCE:   03/02/1952
SEXE:   Masculin

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   21/08/1996

LIEU DE LA DISPARITION :   Sur la route

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   Sécurité militaire

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

A 12heures, Abderrahmene est venu manger au domicile familial et à 13h il est reparti pour accompagner son fils au centre d’apprentissage. C’est sur la route du retour qu’il a été arrêté. Son fils n’a pas été témoin de l’arrestation. Il n’y a pas eu de témoin.

Quelques jours plus tard, un certain Sadek travaillant dans cette fameuse caserne de la sécurité militaire connue sous le nom d’Arar a informé le cousin d’Abderrahmane que ce dernier se trouvait à Arar et qu’il était malade.

Lorsque la femme est allée voir Sadek ce dernier a nié mais a dit qu’il allait se renseigner.

Trois ou 4 mois plus tard, la femme était chez elle et un homme est passé à côté de la porte en disant qu’Abderahmane était à Arar. Il est reparti aussitôt. Le lendemain l’épouse s’est rendue  à une caserne du DRS et a demandé à voir le responsable. Elle lui a dit qu’elle savait que son mari était à Arar. Le responsable a alors téléphoné à Arar. Cette personne lui a dit « Non il n’est pas chez nous, il est partie au maquis ».

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

l’épouse a écrit de nombreuses reqêtes et plaintes aux autorités concernées

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

Le 9/02/1997 : le médiateur de la République répond « avoir reçut la requête du 10/05/1997 concernant Mohamed ZAHI et que suite au décret présidentiel n°16831 nous avons informé les services concernées ».

L’ONDH lui répond que “suite ayx informations reçues par les services competents, le concerné n’était ni recherché ni arrêté par leurs services. L’affaire a été classé par un PV n°6 daté du 8/02/1998 fais par les gendarmes.

concerné n’était ni recherché ni arrêté par ces services. L’affaire a été classé par un PV n°6 daté du 8/02/1998 fais par les gendarmes.

En 1999 elle reçoit une réponse du ministère de l’Intérieur qui stipule qu’après des recherches, son mari n’a pas été retrouvé.

Le 1/03/2005 l’épouse reçoit une convocation de la CNCPPDH pour déposer le dossier d’indemnisation.