ZEDDIGHA Abdenour

NOM:   ZEDDIGHA
PRÉNOM:   Abdenour
DATE DE NAISSANCE:   24/02/1974
SEXE:   Masculin
VILLE DE RESIDENCE:   Khemis El Khechna, Boumerdes
NATIONALITÉ:   Algerienne

DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION:   15/11/1995

LIEU DE LA DISPARITION :   Au domicile familial à Khemis El Khechna

FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION :   Les militaires

HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:  

Abdenour n’avait pas de profession. Célibataire, il vivait au domicile familial avec ses parents.

A l’époque, Abdenour avait 21 ans et il n’avait pas effectué son service militaire. De ce fait, il était considéré comme un déserteur.

Le 15 novembre 1995, de nombreux militaires ont encerclé le domicile de la famille ZEDDIGHA. La famille leur a ouvert la porte. Les militaires ont demandé à la famille pourquoi Abdenour n’avait pas effectué son service militaire. Deux des militaires font signe à la mère du disparu de cacher ses autres fils pour pas qu’ils ne soient arrêtés. Ils ont toutefois arrêté Abdenour et l’ont emmené à la caserne d’Aouch El Ray. Ce jour là, deux autres personnes ont été arrêtées, ELFESSIAH Zoubir et NEMIR Fattah. Zoubir est toujours porté disparu.

Le jour même de l’arrestation d’Abdenour, sa mère s’est rendue à la caserne d’Aouch El Ray. Un gardien lui a confirmé la présence de son fils dans la caserne sans qu’elle ait pu le voir. Elle n’a pas obtenu plus d’informations. 

Des rumeurs disaient qu’après 6 mois, Abdenour aurait été transféré à l’usine SONACOME, usine désaffectée transformée en caserne militaire.

Deux ans après la disparition d’Abdenour, deux hommes dont l’identité est inconnue ont confirmé avoir été détenu avec Abdenour à la prison de Tizi Ouzou. Selon la famille, cette source avait l’air sérieuse car en gage de confiance, ces deux hommes ont su dire quels étaient les prénoms des sœurs du disparu. Mais lorsqu’ils se sont rendus à la prison de Tizi Ouzou, ils n’ont pas trouvé leur fils.

INITIATIVES DE LA FAMILLE:  

La famille a déposé plainte auprès du tribunal de Tizi Ouzou et au tribunal de Rouiba en 2000.

Elle a aussi déposé un dossier à l’Observatoire National des Droits de l’Homme. 

RÉPONSE DES AUTORITÉS:  

Non