NOM: Djellilahine
PRENOM: Mohamed
DATE DE NAISSANCE:19/08/1964
SEXE: Homme
NATIONALITE: Algérienne
PROFESSION: Gardien dans une banque
DATE DE LA DISPARITION: 12/11/1994
LIEU DE L’ARRESTATION OU ENLEVEMENT OU LIEU OU LA PERSONNE A ETE VUE POUR LA DERNIERE FOIS (VILLE/REGION): Gendarmerie de Gouraya
FORCES SUPPOSEES RESPONSABLES DE LA DISPARITION (FORCES GOUVERNEMENTALES OU DEPENDANT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT DE L’ETAT): Officiers de la gendarmerie
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TEMOINS:
Le 11 novembre 1994 Mohamed Djellilahine s’est rendu à son travail pour voir ses collègues. Lorsqu’il est rentré, Mohamed a trouvé une convocation que les gendarmes lui avaient laissé.
Le lendemain, le 12 novembre 1994 à 10h, Mohamed Djellilahine s’est rendu à la gendarmerie avec son père. En arrivant, son père est resté à l’extérieur pour l’attendre, son fils est rentré mais n’est jamais ressorti de la gendarmerie.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:
Le lendemain son père est retourné à la gendarmerie, mais les gendarmes ont niés détenir Mohamed Djellilahine.
A plusieurs reprises, sa famille s’est rendue à la gendarmerie et a poursuivi d’autres recherches, mais sans obtenir de résultats. Mohamed n’avait jamais été arrêté auparavant.
Trois mois après sa disparition, sa mère a reçu une convocation de la gendarmerie de Gouraya. Lorsqu’elle s’est rendue à la gendarmerie, ils lui ont fait signer un PV disposant que Mohamed s’était évadé de prison avec les 7 autres personnes arrêtées. Parmi elles étaient citées Bensaada et Boudjeami. Des rumeurs circulent selon lesquelles ces personnes ont été tuées.
La famille a lancé plusieurs initiatives:
- Une plainte envoyée au Procureur Général
- Une plainte envoyée au Ministre de la Justice en 2003
- Une plainte envoyée à la CNCPPDH en 2003
- Une plainte envoyée au Président de la république en 2003
- Une plainte envoyée au chef du gouvernement en 2003
- Une plainte envoyée au Ministre de l’Intérieur en 2003
- Une plainte envoyée à la présidente de SOS Disparus