BOUREZGUE Salim

Salim Bourezgue était sous-officier militaire, initialement affecté à la garde rapprochée de différents présidents et autorités de l’Etat depuis 1989.

HISTOIRE DE LA DISPARITION 

Salim a été le garde du corps du président Bendjedid Chadli pendant des années, ainsi que garde du corps à l’arrivée du président Mohamed Boudiaf. Six mois à peine après son retour d’exil le 29 juin 1992 à Annaba, Mohamed Boudiaf est assassiné par l’un des officiers chargés de sa sécurité. Plus tard, Salim a été muté à Oran jusqu’en 1994 sur la zone militaire d’Arzew (où il a gardé contact avec sa famille tout du long).

En août 1994, Salim a rejoint sa famille à l’occasion d’une permission de quelques jours. Sa famille a remarqué qu’il était de plus en plus perturbé, et très distant. Il était très inquiet au fur et à mesure que la date de son retour à la caserne se rapprochait. Apparemment, il ne parlait de rien car il ne voulait pas attirer de problèmes à sa famille.

Le 3 septembre 1994 à 16h00, Salim est parti pour son travail à la zone militaire d’Arzew à Oran. Deux mois plus tard, n’ayant aucune nouvelle de lui, sa famille à commencer à s’inquiéter. Son frère Makhlouf s’est donc déplacé à Oran en quête d’informations, mais sur place on lui a dit que Salim n’avait pas rejoint son poste depuis sa permission à Alger.

Depuis, plus personne n’a de nouvelles de Salim.

INITIATIVES DE LA FAMILLE 

Plainte à la gendarmerie de Bouzareah (23/09/1994) par le frère Makhlouf Bourezgue, qui depuis a été convoqué 4 fois par la Direction du DRS, sans suite.

Lettre du frère adressée au président de la Ligue des Droits de l’Homme à Alger (15/09/2003).