NOM: TOUATI
PRÉNOM: Rachid
DATE DE NAISSANCE: 03/12/1976
SEXE: Masculin
VILLE DE RESIDENCE: Lakhdaria, Bouira
NATIONALITÉ: Algerienne
DISPARITION
DATE DE LA DISPARITION: 29/03/1995
LIEU DE LA DISPARITION : Dans la rue Baba Khouya Mohamed à Lakhdaria
FORCES SUPPOSÉES RESPONSABLES DE LA DISPARITION : Les forces de police
HISTOIRE DE LA DISPARITION SELON LES TÉMOINS:
Rachid était célibataire, et vendeur de légumes à Lakhdaria.
Le 29 mars 1995, Rachid était avec son père, Rabah, au marché pour faire les courses. En rentrant du marché, sa sœur lui a demandé d’aller acheter une bouteille de gaz butane. En chemin, il a été interpelé par les agents des services de police de Lakhdaria à un barrage posté dans le quartier.
C’est un vieux voisin qui a informé la famille de Rachid de son arrestation, notamment par « ABBES », un agent de police connu du quartier.
Rabah, le père du disparu, s’est rendu le jour même à la brigade. La détention de son fils a été confirmée mais il n’était pas possible pour lui de le voir. Le père de Rachid connaissant bien ABBES. Un jour, ce dernier, a rencontré Rabah sur son lieu de travail, et a remarqué la tristesse sur son visage, et lui a alors demandé la raison.
ABBES lui a alors promis que son fils serait relâché. A partir du moment où il était responsable de la disparition de son fils, il allait fournir tous les efforts possibles pour le libérer.
Rabah a attendu 5 jours mais rien n’a été fait. Il a rendu visite à Rachid, mais sans le voir, lui apportant le couffin.
Le 5ème jour, quand Rabah s’est rendu au commissariat comme d’habitude pour donner le couffin au gardien, ce dernier lui a annoncé que son fils ne se trouvait plus à ce poste, qu’il avait été transféré avec d’autres détenus au tribunal de Lakhdaria pour être juger. Parmi eux, le jeune MEHIS Kamel arrêté deux jours plus tôt que Rachid, a été jugé et condamné à 10 ans de prison puis libéré en 2006. Il a rencontré Rabah, et l’a informé que Rachid était avec lui à la prison de Lakhdaria.
Quant à ABBES, celui qui a procédé à l’arrestation, Rabah a déposé une plainte contre lui, mais ce dernier a nié sa responsabilité. Il a été suspendu de ses fonctions, puis finalement il a repris son poste quelques années plus tard.
INITIATIVES DE LA FAMILLE:
Rabah a entamé plusieurs recherches, et a déposé plusieurs plaintes aux services concernés mais sans résultat.
RÉPONSE DES AUTORITÉS:
Non